Hier soir j'ai battu tous les records pour quitter le boulot : 1h30 du mat'!!


Je ne me plains pas vraiment : on vient de commencer le projet, y'a les specs à livrer la semaine prochaine, si ça ne dure pas plus ça me va... On a le sentiment de rentrer chez soi l'esprit vide, le travail accompli.

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Comme tous les lieux communs existants, celui de l'informaticien boutonneux colle à la peau de toute personne se décrivant comme "ingénieur en informatique"...

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Quand c'est dur de se lever le matin... il faut apprendre à relativiser. Voici ce à quoi je pensais dans le métro:

Minute par minute, une journée de boulot, c'est colossalement long.
Heure par heure, ca reste costaud.
Mais si tu changes d'échelle et que tu te mets à l'échelle d'un projet, la journée de boulot, elle est ridiculement petite et toujours trop courte.

Bon, la formulation est peut être à retravailler un tantinet, mais...

Mon premier job d'été m'a marqué, je crois. Preuve en est, évoquer aujourd'hui cet été passé à casser du béton à la barre à mine en plein soleil suffirait presque à me donner un petit frisson. Cet accès de nostalgie soudain a bel et bien une raison, et je ne vous ferais pas partager mes émois de jeune travailleur si cela n'amenait une analogie avec le présent.

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Toute personne ayant déjà mis un pied en entreprise, ou même, ne soyons pas sectaires, dans les coulisses d'une administration, le savent. Et même les autres s'en doutent également, même s'ils n'ont pas vécu l'expérience eux-même: le café est le point de convergence du personnel d'une organisation.

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Allez je me lance ! Il faut bien commencer à un moment ou à un autre.

Voilà une tâche bien plus difficile qu'il n'y parrait. D'abord parce que présenter un groupe de potes c'est à double tranchant. Ca peut être une bonne façon de se mettre en avant comme la meilleur solution pour révéler des choses indisables.

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Puisque c’est le moment des confidences, j’en profite pour vous faire part de mes premiers pas dans un nouveau monde.. Celui du marketing en particulier le web marketing. Virage à 90° vont me dire certains, mais pas pour moi !!

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On m'avait dit, plusieurs fois, lorsque je parlais de ma délocalisation professionnelle, que les autochtones seraient surement assez renfermés dans un premier temps.

Soit. Pas pour autant de nature à me démonter, ce genre de témoignages m'influençe toujours un peu, quoiqu'il en soit - pas forcément dans ma réaction, mais plutôt dans l'observation que je peux faire de mon entourage.

Ceci m'amène directement, et sans plus attendre, à l'objet de mon billet...

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C'est à l'heure de faire le grand saut et de quitter définitivement les jeans/tee shirts étudiants pour une tenue plus sobre et "jeune cadre" que je me lance pour l'écriture d'un premier billet sur ce blog (alleluia).

Je n'ai pas particulièrement envie de vous faire un flashback sur les réflexions qui ont mené à la création d'un blog commun, ni sur les raisons d'être de ce dernier (il faut juste espérer que notre ligne éditoriale qui devrait s'affiner en allant permettra d'en savoir un peu plus là dessus ^^).

L'idée de mon premier billet m'était venue à la suite du gala étudiant (désormais?) annuel de la formation qui nous a accueilli, nous tous participants à ce blog. Pas que j'ai trop de tendances prosélytes en matière de formation, puisque je suis pour le "chacun fait ce qui lui plait" (ca sonne bien, faudrait penser à en faire une chanson), mais notre bonne vieille MIAGE, qui est en train de disparaître, a su recueillir un certain nombre d'individus avec des passés étudiants très divers. Un peu comme un resto du coeur des gars à l'arrache mais qui en voulaient quand même.

Tous sur les bancs de la fac, j'ai passé mes meilleures années étudiantes. Je me suis fait de vrais potes, j'ai appris quantité de choses, notamment sur l'importance du savoir-être sur le savoir pur (^^), et surtout, ca m'a ouvert des portes que je ne pensais même pas pouvoir ouvrir un jour.

Quelques années plus tard, on se retrouve tous comme si on s'était quittés la veille, alors que les parcours ont été bien différents. Certains sont au boulot depuis un moment, d'autres vont s'y mettre sans trop attendre. Et là, un constat: wow. On est devenus des jeunes cadres, on est plus étudiants. On se retrouve pour célebrer notre vie d'étudiants, et finalement, sans même s'en rendre compte, on en vient à ce constat de vieux.

La claque.

Faudrait pouvoir le dire, ca, aux gens qui font des études. Un jour, ca risque de leur arriver.